Argument numéro un : l’hygiène.

Ce fond d’auge en Inox alimentaire prévient tous risques de fermentation, d’acidité, de mauvaises odeurs. Les vaches ne font plus le nez. Le balayage tourne à vitesse grand V.

Lisse comme un miroir, la plaque Inox épouse le muret de cornadis, puis délimite une table d’alimentation large d’un mètre. Pas d’aspérité, pas de joint, un rebord arrondi au pied du muret, les vaches aiment y glisser la langue, pour en laisser le minimum. C ’est propre et facile à nettoyer. Gilbert Duhamel en fait la démonstration. D’un geste, le balai glisse comme sur une patinoire... Et le décapage du haut du muret devient un jeu d’enfant, là où les vaches se frottent et déposent des poils et de la sueur. A vous d’essayer. Dans l étable - on est ici à La Chapelle Rainsouin, en Mayenne - la table d’alimentation a été volontairement divisée en deux tronçons (20 de fond d’auge en Inox et 20 m de fond d’auge en béton), pour juger de la différence.

Il fallait y penser. Cette assiette hygiénique vient en complément du « rebord d’auge escamotable et rétractable » mis au point par Gilbert Duhamel. Nous l’avons déjà présenté, dans PLM. Ce dispositif évite de repousser le maïs ou pire, les pommes de terre, plusieurs fois par jour. Mais, il est possible d’investir dans l’auge Inox seule, idéale à la construction ou pour toutes rénovations. Il suffit de fournir le gabarit. Gilbert Duhamel se charge de vous livrer l’auge profilée, en kit, par éléments de trois mètres, prête à être posée et fixée par des chevilles en Inox. Compter 12 000 F environ, pour une table d’alimentation de 40 m de long. « Il n’y a donc pas de joint. Les plaques se chevauchent les unes les autres sur trois centimètres. L’Inox se découpe très bien, avec un disque à tronçonner de 2 mm, pour intercaler la plaque entre des poteaux. Et, si besoin, l’Inox se soude en toute facilité ». Seule précaution : bien superposer les plaques, dans un sens constant. Puis, balayer ou raboter dans « le sens du poil ». En revanche, pas de souci, si vous roulez dessus. L’Inox résiste, à la roue du tracteur. Sauf si, dessous, la dalle est bosselée et crevassée. Il y a alors risque de déformation. MARC JUAN

LES CARACTERISTIQUES

• Matériau : Inox alimentaire de 15/10e

• Dimensions : une bande Inox de 150 cm de large : 40-50 pour le muret ; 100-110 pour la table.

• Pose : par l’éleveur. Livraison en kit. Profilé sur mesure.

• Contact : GDG Innovations. Tél. 02 43 01 08 80

POUR

• Hygiène : le maïs ne colle pas, ne chauffe pas. Pas de recoin salissant au pied du muret, habituel nid à microbes et garde-manger pour asticots.

• Entretien : l’auge Inox se balaye en un tour de main. Il est même possible de la décaper au nettoyeur haute pres¬sion. L’Inox alimentaire dure long¬temps, sans se désagréger.

CONTRE

• Pas de contre sens : raboter dans le bon sens. Ne pas oublier de passer la consigne au stagiaire... Il y a un risque sinon, minime heureusement, d’accrocher la ligne de jonction inter plaque, en passant à revers.

• Glissade : attention aux risques de chutes. L’auge glisse comme une pati¬noire.

LES CONSEILS DE PLM

Avant de poser les plaques Inox, assurez-vous que la dalle de béton en dessous est régulière, sans bosse, ni creux. La pose d’un béton de ragréage permettra de lisser le support, si besoin. Attention, par la suite, peut-être vaut-il mieux éviter de racler les refus avec un godet en acier. L’auge risquerait de se rayer.

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